
A LA UNE: Les bienfaits insoupçonnés de se faire virer ipso facto
C’était le premier aout 2012. En rentrant de 2 semaines de vacances. En début d’après-midi, 30 minutes avant la fin de la journée j’apprenais la sentence. Viré! Pas de préavis, une lettre impersonnelle à signer avec une petite indemnité. Un petit carton avec quelques affaires, et un au revoir rapide avec les collègues du boulot. Nous sommes 4 à être tombés ce jour-là. La faute à personne. Juste quelques victimes de plus de la crise économique dans un pays ou le chômage avait atteint les 26% de la population active (ndlr Espagne).
Un grand vide tout d’abord. Puis une inquiétude.
C’est un peu ce que l’on ressent.
Que va-t-il se passer maintenant ?
Dans un pays où les salaires ont presque été divisés par 2, difficile d’accepter de recommencer à taffer pour le même salaire qu’en sortant de l’école, il y a 15 ans de cela.
Pire encore. 500 candidatures pour une misérable offre. C’est juste la nouvelle réalité : la sécurité de l’emploi n’existe plus.
Et mêmes les cadres sont petit à petit éliminés.
Par d’autres cadres, moins cher et plus motivés, en Asie, ou par une technologie toujours plus performante.
Certes, grace à ce licenciement, je vais pouvoir profiter d’un mois complet de vacances supplémentaires. 6 semaines de vacances presque ininterrompues. C’est de l’inédit depuis l´époque dorée de l’école d’ingénieur.
Mais après…
Le side-project, l’assurance tout risque de l’employé modèle
C’est justement en cas de malheur, qu’on se rend compte de l’importance de certaines choses.
La couverture sociale en cas de maladie.
La prévoyance en cas de décès inopiné.
Le side-project en cas de mise à la porte express.
Oui, le fameux plan B.
Ce petit projet que l’on bichonne entre les heures de boulots et les loisirs en famille. Souvent enraciné autour de nos passions ou nos compétences « core ».
Un side-project c’est avant tout :
- Une nécessité intellectuelle pour continuer à apprendre tout les jours de l’année.
- Une folle envie de partage et d’être connecté avec des gens qui ont les mêmes rêves et/ou les mêmes valeurs.
- Une recherche de reconnaissance aussi. Donner plus de sens à sa vie. En aidant les autres.
- Du beurre dans les épinards enfin, pour tous les amateurs de petits extras pas toujours très « cheap ».
Avoir un side-project est aujourd’hui possible, sous un format digital (blog) pour moins de 100 euros par an.
C’est sans doute le meilleur CV que tu puisses avoir. Un espace où tu démontres plus que tu affirmes ou poli la vérité.
C’est enfin le meilleur tremplin pour une réinvention perso-professionnelle.
Plus tôt tu te mets en route, moins tu auras à courir quand la tyrannie du quotidien n’aura plus de salaires pour calmer sa nécessité de cash.
Chaque soir, quand je vais dormir, je meurs. Et le lendemain matin, quand je me réveille, je renais.
Mahatma Gandhi
L’heure de la réinvention personnelle est arrivée
Se faire virer est une expérience de plus.
Tout dépend de ta façon de l’appréhender.
Prend 3 minutes pour revoir cette scène du film « In the air », où G.Clooney demande à un quadra sur le point de se faire remercier combien on l’a payé pour renoncer à ses rêves.
Mes petites jumelles avaient 4 ans.
Et moi je voulais qu’elles soient fières de leur papa.
Mon blog lui n’avait que 18 mois, mais j’avais réussi à faire mon trou.
J’ai donc décidé de me transformer en blogueur professionnel.
3 ans plus tard, j’ai multiplié mon salaire par 2
J’ai compris que le blog n’est pas un business. Mais que tout petit grand business nécessite une audience pour se développer. Et c’est justement ce que permet un blog.
J’ai compris qu’aider les gens à progresser dans leur parcours est une expérience valorisante et enrichissante. A tout point de vue.
J’ai compris que les connaissances sont le meilleur produit possible dans une économie digitale. Et qu’il faut actualiser ces connaissances de façon continue, tous les jours de l’année.
J’ai compris que nous ne sommes rien de plus que des paysans du bit. Que ce que je sème aujourd’hui portera ces fruits dans 12 ou 24 mois.
J’ai compris que la flexibilité et l’adaptation sont les 2 compétences les plus importantes dans un univers professionnels si changeant et chaotique.
J’ai compris que la technologie nous as rendu la parole et nous a de nouveau fait maitre de notre destin.
Nul n’est tenu aujourd’hui de bosser pour une entreprise.
C’est une question de choix de vie.
Quel que soit ton choix de vie. Pense à ton side-project.
Non mieux encore, n’y pense plus, commence à le construire.
BETTER WORK (AND RESULTS)
J’attaque de suite avec les 12 secrets les mieux gardés de gens qui réussissent dans le business, histoire de t’aider à te rapprocher de tes modèles favoris.
Alors que j’apprends avec effrois que les gens passent une semaine par an dans les transports, rien que pour se rendre au boulot et rentrer à la maison, je découvre en même temps que le coworking s’étend partout en France, donc auprès de travailleurs indépendants qui pourraient bosser depuis chez eux.
Conclusion ?
La solitude et la peur de l’ennui font plus peur encore que les regards bas et les bousculades du métro aux heures de pointe.
HOME HACKING
Tout droit du Québec, nous arrivent 25 façon de manger mieux. Choisit donc la tienne.
Et mets-toi au vélo pendant que tu y es. Depuis que les entreprises versent une indemnité kilométrique, le nombre de salariés usagers à doublé.
A quand les primes économiques de la sécu pour qu’on prenne soin de notre santé ?
SELF-IMPROVEMENT
Antoine, oui tu sais, le modèle des opticiens Atoll, nous donne ses conseils pour larguer les amarres et changer de vie. Pas terrible comme chanteur, mais pour ce qui est de profiter de la vie, Antoine, c’est un champion !
Et un peu de rêve pour finir, avec les 13 des plus jolies petites bourgades du monde à découvrir pour changer de la vie citadine.
Avec un bon side project sur le net, tout est possible.
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A bientot, Knowmade.
Franck Scipion
Éditeur en chef